Gréement

 PDF_Logo Un dossier complet de Patrick pour confectionner une échelle de mât (pdf de 1,5 Mo)
Un dossier de Vincent sur les similitudes entre un spi de Sangria et de Surprise
Un dossier d’Alain sur un problème d’enrouleur de génois sur son Sangria (pdf de 250Ko)

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Un petit rappel de l’Autan de Brest, bien utile à tous !

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Michel – Aquila L’AUTAN (Brest) :
« Ne négligez pas les vérifications de l’étai sous l’enrouleur. Voici ce que j’ai découvert par hasard sur l’Autan à l’occasion d’une bidouille en haut du mat. Le câble avait pourtant été changé en 2000 lors du montage de l’enrouleur et l’année dernière l’étai avait été vérifié et ne présentait pas de signes de faiblesse. Le dieu des mâts aura bien fait les choses cette fois-ci en m’évitant de le prendre sur le nez pendant mes navs de cet été ».

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Vit de mulet, ça commence!

Plusieurs propriétaires nous ont fait part de leur difficulté, voire de l’impossibilité, de trouver le fameux vit de mulet coulissant qui équipe la grande majorité des Sangria.
Quelqu’un aurait il trouver une solution à ce problème? Si oui, comment? asso@sangriaquilamis.org  Merci!

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C’est pas le pied ….
texte et photos de Yohann Guiné

J’ai voulu démonter entièrement le winch de pied de mat afin de le nettoyer et le graisser. Quelle ne fut pas ma surprise de voir le support de winch complètement corrodé. J’ai donc démonté ce support, et là, frayeur, la corrosion avait également attaqué le mat en provoquant de véritables caries. Avec une plaque de plastique de 2 mm d’épaisseur et un décapeur thermique, j’ai fait un moule de la forme du mat, que j’ai donné à un chaudronnier qui, à l’aide d’une presse, a mis en forme de la même manière une plaque d’alu 2mm. Après avoir retiré toute la corrosion, j’ai riveté cette plaque sur le mat pour le consolider en ayant pris soin d’enduire les parties en contact de pâte jaune anticorrosive Mastinox. Un petit joint au Sika tout autour de la plaque pour l’étanchéité. J’ai ensuite fixé le winch sur une platine, rivetée à son tour au dessus de la plaque (voir photo). Le résultat semble tout droit tiré du film Robocop, mais je navigue désormais l’esprit tranquille lorsque ça souffle fort et que le mat est sollicité en flexion.

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Démâtage et remâtage
de Arnaud Fabre

J’ai un sangria de 77 et j’ai démâté et remâté sans grue. Il faut coucher le mât sur l’arrière. Pour cela :
1 – Il faut faire une pièce en bois pour éviter que le pied de mât chasse vers l’avant en prenant de l’angle.
2 –  Frappé une poulie à l’étrave du bateau. Une drisse, fixée en tête de mat passe dans cette poulie et va vers un winch d’écoute. Il faut démonter les bas haubans et détendre un peu les galhaubans. Ils garderont le mât en ligne à la descente.
3 – Défaire l’étai et pousser un peu le mât pour le faire descendre. Ensuite, quelques tours de la drisse sur le winch freineront la descente. Il faut poster deux personnes pour accueillir l’espar quand il et accessible depuis le roof. Voilà …
NB : La pièce de bois est très importante. Ce sabot doit être réaliser avec du CP de 20 mm ou en alu ou même en acier. Elle sera maintenu sur les 2 axes (vertical et horizontal) avec des bouts. Elle doit comporter 3 faces pour permettre à notre mât de descendre sur l’arrière.

message de Yohann sur Gédéon
 » J’ai démâté manuellement en suivant les conseils d’Arnaud Fabre avec la pièce en bois. Celle-ci est indispensable, et doit être rigoureusement fixe pour maintenir le pied de mât pendant la descente. Au niveau de la drisse avant, elle était tenue à la main en laissant filer. J’ai amarré l’une des extrémités du tangon à 2-3 mètres de hauteur, l’autre extrémité étant retenue par une personne debout sur l’arrière du roof. Il faut compter 1 ou 2 personnes de plus pour la réception et une personne au niveau du pied de mât. Le remâtage a été beaucoup plus chaud, n’hésite pas à embaucher les copains. Bon courage ».

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Le réglage
articles et conseils de Gérard ESCANDE

Le Sangria est un « gréement en-tête » dont le réglage est on ne peut plus simple (contrairement aux gréements fractionnés, 7/8, 9/10 ou autres…). Règle d’or sur un en-tête : le mât doit TOUJOURS être rectiligne quelque soit l’allure, ce qui veut dire qu’on ne doit plus toucher au pataras par exemple, une fois le mât réglé.

1 – L’étai avant doit être à sa bonne longueur, de façon à ce que le mât soit droit.
2 – Régler les haubans à même longueur en se servant par exemple de la drisse de grand’ voile que l’on positionne de la même longueur à bâbord comme à tribord.
3 – Raidir ces haubans d’un même nombre de tours avec les ridoirs bâbord et tribord : vérifier la rectitude en suivant à l’oeil la gorge du mât,en regardant vers la tête de mât.
4 – Raidir le pataras de façon à ce que le mât soit droit longitudinalement (se reculer de 20 à 50 mètres et vérifier la rectitude en tenant par exemple à bout de bras un bout de cordage avec un poids au bout, ce qui donnera la verticalité du cordage : le mât doit être parallèle à ce cordage en visant avec l’œil.
5 – Régler les Bas-haubans en suivant toujours à l’œil la gorge du mât. NB: la tension des bas-haubans doit être inférieure à celle des haubans…

Le mât est désormais réglé « au port »; il faut peaufiner ces réglages en naviguant au près par 10 nœuds de vent, sur bâbord puis sur tribord en vérifiant à l’œil dans la gorge du mât que ce dernier ne fait pas la « cuillère » auquel cas la tension des haubans n’est pas assez forte, à reprendre donc de quelques tours sur le ridoir sous le vent avant de virer de bord pour reprendre l’autre ridoir désormais sous le vent. Reprendre le n° 5.
Et c’est fini, on ne touche plus à rien sur un « en-tête »…. sauf en cas de câbles neufs: revoir tous les réglages après quelques navigations, les câbles neufs doivent s’étirer, prendre leur forme en quelque sorte.

En ce qui concerne les appareils pouvant donner la tension d’un câble, il en existe mais sont à mon idée d’un coût trop élevé pour le réglage d’un seul bateau; le principe de la « cuillère » par 10 nœuds de vent est suffisant pour le réglage d’un bateau de croisière…

de Daniel : Je suis propriétaire d’un sangria GTE et je suis en train d’essayer de régler le mât. Je m’interroge sur les forces qui agissent sur le mât et sur les différents points d’accroche sur le pont du bateau. Lorsque le mât est correctement réglé, comment ajuste-t-on la tension sur haubans et bas haubans ? lorsque le bateau est au prés, jusqu’où peut-on aller sur la tension du pataras ? existe -t-il un moyen pour mesurer la tension des différents câbles ?

de Pierre : il existe effectivement un appareil pour la tension du haubanage pour ma part je fixe les haubans ensuite je mets en tension les bas haubans sans forcé juste pour que le mât soit droit ensuite je règle les haubans pour que la flèche du mât soit dans l’alignement pour un mât bien rectiligne après il faut sortir avec le bateau se mettre au prés il faut que le mât reste droit et que les haubans sous le vent soit légèrement lâche quand au pataras, il sert que vent arrière ou sous spi.

de Jean-Claude : Je vais bientôt démâter , après je pourrai te renseigner comment régler les haubans, mais je sais une chose pour avoir vu un ETAP, il y a deux semaines: Ne pas tendre les haubans sans fin, car l’on peut toujours les souquer sans problème jusqu’au bout des filetages. Alors c’est la structure qui fatigue et en prend un coup. L’ETAP que j’ai vu avait des déformations monstrueuses en dessous des bordés. Le propriétaire avait serré sans se rendre compte. Alors un conseil, la première fois, faites faire par un professionnel en observant bien ce qu’il fait. Après c’est à vous qui juger.

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Voici une astuce présentée par Jean-Paul pour monter ou descendre du mat
système qu’il a déjà eu l’occasion d’utiliser sur son ancien bateau.

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Installer un lazy jack

envoi de Sophie Maroteaux : télécharger le schéma (format .JPG – taille 109 Ko) : Voilà le schéma pour installer un lazy jack que je qualifierai de « simple étage ».

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C’est relativement simple, il suffit d’installer des attaches « omega  » rivetées sur chacune des barres de flèches (pas trop éloigné du mât,environ une 50 aine de cm, selon la hauteur de la barre de flèche sur le mât). Coté bôme, il est fort possible d’utiliser de l’accastillage déjà en place (ce qui est le cas sur mon Sangria) pour les attaches. Sur notre Sangria, le bout coté bôme est en fait constitué des 2 bouts en nylon (qui vont s’attacher à la baume au plus près du mât) avec un bout élastique du même diamètre au milieu (qui est attaché de chaque coté par un noeud de pêcheur aux 2 bouts en nylon non élastiques). C’est cette partie élastique qui passe sous la baume (au plus loin du mât) et qui fait le « va et vient ». Ce système où il existe une partie élastique est pratique je trouve car il permet de compenser les efforts sur les deux poulies lorsqu’on affale la voile un peu vite (en « tas » dans le lazy jack). Bien réfléchir avant aux points d’attaches sur la baume, pour avoir un point d’attache (celui du va et vient) suffisamment loin du mât pour permettre une réelle efficacité du lazy jack. En effet si ce point est trop près du mât cela n’auras pas l’effet escompté et ta GV affalée tomeras sur ton pont. Selon la taille de ton bateau, il te faudra peut être réalisé un double « étage » de lazy, sur le même principe. Pour cela il te faut un troisième point d’attache sur la bôme encore plus loin du mât, et des attaches supplémentaires sur un étage de barre de flèche encore plus haut.

envoi de Christophe (VAENU) sur le forum : J’ai monté des lazy sur mon sangria. C’est très facile. Pour les plans, j’ai pris le catalogue « accastillage Diffusion » ou un autre qui vend des lazy. On y trouve des plans avec les longueurs qu’il ne reste plus qu’à ramener à la taille du sangria. Pour les poulies volantes, j’en ai trouvé de petites entièrement en plastique (légères) pour 5 euros. Pas besoin de coûteuses poulies à billes, il n’y a pas d’effort. Ne pas oublier de relâcher au max les lazy quand on navigue sinon la voile aura une forme qui sera tout sauf aérodynamique ! Sans compter l’usure… ça change la vie, surtout si on navigue en solitaire !

Sangriaquilamis