"L'aventure
? au fond à gauche"
une
histoire vécue et écrite par Patrick Guimet
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Nom
: GUIMET
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Patrick, seul sur son Sangria au milieu du grand océan Atlantique |
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Son périple de quatre années l'a mené de la Bretagne aux Caraïbes. Il devait, malheureusement s'achever par la disparition du bateau, fin 1999 à Saint-Martin, à cause de LENNY, un méchant cyclone "une manière originale de terminer le siècle" dit-il avec humour. Le récit de Patrick s'est concrétisé par l'écriture d'un livre. Fort gentiment il nous a proposé de le diffuser sur notre site, vous pensez bien que nous avons de suite adhéré. Cette page spéciale sera donc consacrée à son voyage. Afin de conserver un certain suspense, nous avons décidé en accord avec lui, de ne le diffuser que chapitre par chapitre. Un nouvel épisode chaque chaque mois semble un bon rythme. Par ailleurs, si vous désirez livrer vos impressions ou simplement correspondre avec l'auteur, voici ses coordonnées : Patrick GUIMET, Les Mouilles 74560 LA MURAZ. Téléphone : 04.50.94.51.04 (après 20 heures) Patrick, au nom de tous les sangriamis, un grand, très grand merci pour le cadeau que tu nous fais. Je ne suis pas Tabarly, ni Bourgnon. Je ne possède qu´une très vague parenté avec Moitessier. Leur ressembler n´était d´ailleurs pas le but de la manœuvre. Ayant découvert la voile aux Antilles vers l´âge de vingt ans, ce ne sera que quinze ans plus tard que le vieux rêve deviendra réalité avec l´achat de mon propre voiler. Quatre longues et pleines années durant, de la Bretagne aux Antilles, du Vénézuéla aux îles Vierges, en passant par les Açores, je vagabonderai sur les plus belles mers de cette partie du globe sur un voilier de 7,50 mètres de 1978 et un budget global de 2.000 F. par mois (achat du bateau compris). Au fil de 35.000 miles, sur des chemins fréquentés, j´ai mené un Sangria seulement à la voile et une vie légèrement décalée par rapport aux autres plaisanciers, un peu à la manière du gars qui lave le carrelage d´un luxueux restaurant trois étoiles dont la vision en sera forcément différente de celle du couple qui l´a sali en renversant une bouteille millésimée à deux mille balles l´unité, ni mieux, ni moins bien, simplement différente. Des fous rires d´anthologie, des larmes bien amères, des bonheurs qui à eux seuls justifient un bon morceau d´une vie et surtout d´hallucinantes dégringolades de trouillomètre dont on sort refait à neuf. Des rencontres humaines au fil de l´eau avec des personnages lumineux, tout droit sortis d´un univers à la Buster Keaton, que Gaston Lagaffe aurait aimé comme des frères, des hommes qui élèvent la débrouille aux rang de parabole divine ou de philosophie de vie. Une histoire vraie, de celles que l´on raconte au bord d´un feu de bois ou au coin d´une piscine, ça oui c´était le but de la manœuvre. si vous avez manqué les chapitres précédent Dans l´état du Sangria au moment des faits, avant les travaux de rénovation prévus pour sa vente, le chiffrage des pertes me dégoûte. J´ai tout perdu et ce tout valait à peine 30.000 Fr, une valeur dérisoire mais au combien réelle de mon usine à rêves, ma maison, mon moyen de transport et parfois mon gagne pain.
Sur sa dernière plage de galets, invendable, insauvable, irrécupérable. Fin de "l'Aventure ? au fond à gauche " |
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