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le bateau dans les mains des SangriAmis |
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" Un jour, j'en aurai un ! " texte et photo de Gilbert Corbières
Portant le nom de terres sauvages, rudes et ventées, où les « r » roulent emportés par la Tramontane, j’ai toujours vécu à coté, sur ou sous la mer Méditerranée. Enfant, je passais toutes mes vacances entre la plage, les plongées, les barques de pèches, les catalanes et la garrigue. C’est à Marseille, où poursuivant mes études que j’ai rencontré le SANGRIA, il s’agissait d’un des premiers modèles, propriété du père d’un compagnon d’études qui se cherchait un équipier et a très vite trouvé.Nos navigations se sont ensuite poursuivies sur des quart et half-tonner mais la régate je n’étais pas fait pour cela. |
Plutôt contemplatif, le nez chargé des odeurs d’épices débarquées des cargos et le regard fixé sur la ligne d’horizon, les parcours entre 3 bouées n’étaient décidément pas faits pour moi. Ce fut au bout de 30 années que je réalisais mon rêve, posséder un Sangria. Pourquoi celui là et pas un autre ? Je ne saurai l’expliquer que par ses simples mots : C’est le seul où je me sente réellement à la maison. Nous avons eu et j’ai navigué sur d’autres voiliers, mais seul le Sangria trouve grâce à mes yeux (sauf les catalanes, mais là il s’agit d’une autre histoire). La première partie du rêve s’est réalisé il y a plus de 3 ans, nous l’avons rencontré et acheté ! Mais avant de réaliser la seconde /entrer dans le Vieux Port de Marseille, avec Marie-Claire, à la barre de notre bateau / sitôt l’achat effectué nous nous sommes attelés à le remettre en état, il a été entièrement démonté et remonté de la quille à la tète de mat. Marie-Claire avait été quelque peu dégoûté de la voile, quant sur notre Brio, dont nous étions co-propriétaires, nous avions essuyé un violent coup de vent imprévu, comme seule notre grande bleue peut nous en réserver ; patience et modération nous ont permis de retrouver un équipage cohérant au cours de nos travaux, de nos précédentes navigations de jour et de nuit et de notre cabotage estival entre Port-Camargue et Port-Vendres. « L’important dans le voyage, ce n’est pas le bout du voyage mais le chemin lui-meme. ». Nous y sommes presque, Marseille nous arrivons et tu ne seras qu’une étape sur notre chemin. |
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Marie-Claire, Gilbert et CORBIERES IV |
Jean-Yves DELABORDE nous présente BIG BISOU son Sangria PTE de 1976
J’ai effectué quelques modifications depuis que je le possède (1995) qui ont amélioré son comportement sous voiles. Comme par exemple :
Mise en place d’un accastillage de solent (entre autre rail spécifique). Le solent (par rapport au foc de route d’origine) me permet un meilleur contrôle du vrillage de sa chute ce qui m’autorise à le porter de 10-12 à 35 nœuds de vent. | ||
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Mise en place de 1700 l de volumes de flottabilité répartis uniformément et remplis de mousse de polyuréthane+polystyrène expansé de manière à éviter toute déformation (car j’avais comme projet de faire la grande traversée mais avec une sécurité maximale). A ma grande surprise cela a facilité le passage dans les vagues par augmentation de la rigidité de la carène. |
Les autres aménagements et réfections
Pour le plaisir de naviguer : Essentiellement achat de voiles de qualité dont un génois en sandwich dacron-mylar qui a transformé le comportement du bateau et que je conseille vivement. Dans les risées, le bateau ne se vautre plus, il gîte un peu plus et accélère et permet également un parfait contrôle de la risée à la barre en restant plus facilement sur le « fil du rasoir ». Dans le petit temps son imperméabilité à l’air lui donne plus de puissance. Pour la manœuvre : |
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Pour le confort : - Installation d’un chauffage Wallas® 1300 à air pulsé fonctionnant au kerdane avec un thermostat dans le carré et un thermostat dans la cabine avant (l’envoi de l’air étant sélectionnable très facilement). Pour la sécurité : - Rehaussement des filières à 60 cm. Cette liste est loin d’être exhaustive (je ne parle pas par exemple de la réfection de la peinture des œuvres mortes, des traitements préventifs contre l’osmose, des diverses améliorations de l’aménagement intérieur ainsi que celles de l’accastillage). |
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bon pour la régate le Sangria ?
"J'ai mis IMPREVU sur sa première régate. Son comportement étant très satisfaisant en course, il en fera d'autres. Le SANGRIA peut vraiment courir avec d'autres bateaux sans être ridicule, bien au contraire". Dominique Rolland |
IMPREVU sous spi. Sangria classique de 1979 basé à Golfe-Juan (06) A propos justement du comportement du Sangria en régate, Laurent écrit : Samedi dernier à Douarnenez avait lieu la grande classique "la régate des associations" organisée par le winches club de Tréboul. Le principe est simple et très convivial : la moitié de l'équipage des bateaux doivent être membres de l'association dont ils défendent les couleurs. 35 voiliers sur la ligne de départ, du Melges 24 au Sélection en passant par les inévitables class 8 et rush régate. Pourtant, 2 sangria étaient sur la ligne dont le mien "Jehol", classique de 1971 et "A bout d'souffle", classique de la même génération . Bonne régate des 2 bateaux qui finissent à 59 secondes l'un de l'autre et, à la remise des prix, nous avons eu l'agréable surprise de constater que nous gagnons le classement côtier : 1er : Jehol, 2e : A bout d'souffle (18 bateaux). 2e bonne surprise, le classement général. Là ça tient du délire "Jehol" 4e derrière un Rush régate, "A bout d'souffle" me talonne et occupe la 5e place (35 bateaux). Le repas des équipages fut très sympa et les performances des bateaux dignement arrosées. Pour anecdote, c'est l'Armagnac MK II "weldom" de l'inévitable Claude Tanniou qui a mis tout le monde d'accord. Samedi 29 juin 2003, c'était votre fête M. Harlé !!! message de Pierre-Alain "Tahina" déposé sur le forum : |
La course des ports Vendéens
Articles et photos de Patrick VANOT : patrick.vanot@free.fr
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Voici venu le temps, de vous présenter mon fier vaisseau. Un SANGRIA de 1970 nommé GRILLON RÊVEUR (une vielle dame de trente deux ans diraient les Anglais). Il est probablement l'un des plus anciens "sangria" encore navigant, et je m'évertue à le rendre le plus fringant possible. C'est aussi l'occasion de vous présenter la COURSE CROISIÈRE DES PORTS VENDÉENS qui se déroule sur quatre jours début juillet. Il y avait trois sangrias sur quatre vingt bateaux cette année 2002. Les photos qui suivent ont été prises durant cette régate. ci-contre : Peu après le départ de la première étape, de Port Bourgenay (mon port d'attache) à Port Joinville (île d'Yeu). |
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Dernière étape de Saint Gilles aux Sables d'Olonne. |
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Nous avons récupéré le tourmentin d'un Nicholson 33 de notre club (Association Nautique de Bourgenay) et nous l'avons grée à la volée en remplacement de la grand'voile (folklorique mais peu efficace). En tout cas GRILLON RÊVEUR c'est fait remarquer avec sa voile de fortune et comme récompense à notre ténacité nous avons reçus une caisse de Château Tayac 1996 (un petit côte de Bourg pas dégueu du tout). Pour ceux qui seraient intéressés par ce type de course, CONTACT : ports.vendeens@wanadoo.fr |
Patricia et Pierre-Alain TOCCI
naviguent depuis 1998 sur "Tahina", un Sangria de 1974
Tous les deux ont déjà pas mal travaillé, lui et sa femme, pour le remettre en ordre de marche car c'était un bateau qui n'était plus sorti à la voile depuis longtemps de la rade de Toulon. Après avoir revu l'essentiel pour naviguer en sécurité, ils ont profité du premier été pour aller tirer des bords sur les côtes de Corse et du deuxième pour découvrir l'Italie et le Golfe de Gènes. Le troisième a été occupé par la naissance de la petite Marine qui vient de tirer ses premiers bords à 9 mois, le week-end dernier ! Ils s'attaquent à présent à l'esthétique et à l'amélioration du plan de pont. les plus du Sangria à nos yeux - C'est un bon "marcheur". C'est à dire que, bien réglé, il peut facilement tenir tête à des bateaux plus récents. Il apprécie particulièrement une petite brise (3 à 4). Au-delà, il faut songer à réduire la voilure sous peine de gîte excessive (sa meilleure vitesse est obtenue avec une quinzaine de degrés). et maintenant les moins - Cest un bateau qui humidifie volontiers ses occupants dès quil rencontre un clapot un temps soit peu marqué (là, cest ma femme qui me souffle ! ! !). Bref, un Sangria est un très bon bateau mais sur Marseille, attention, le plus important nest peut être pas le bateau, mais la PLACE. Avec le temps, je pense quil vaut mieux avoir un bateau un peu moins " bien " près de chez soi, que le bateau " idéal " à 100 km de son home sweet home. La première année, on fait les kilomètres avec plaisir, la deuxième uniquement pour les week-end complets et la troisième on trouve que le vélo en famille cest finalement pas si mal ! ! vous pouvez écrire à Pierre-Alain |