au rayon technique, je souhaiterais ...

 

le moteur-électricité ou parler de l'osmose (et antifouling)

le mât et son pied ou encore le safran

des trucs pour réussir un béquillage ou un échouage

divers pour en savoir plus sur les eaux noires, la VHF, survie, etc.

téléchargement


Il y a quelque temps, plusieurs d'entre vous m'ont adressé des messages pour demander mon avis sur certaines questions et conseils techniques. Pour en faire profiter la communauté, j'avais alors "inondé" vos boîtes aux lettres et je dois bien dire que certain y ont répondu gentiment et de manière fort pertinente. Suite aux nombreux messages reçus (et à une suggestion de Dominique) j'ai donc décidé de faire une page uniquement consacrée à toutes ces "questions-réponses" qui devraient nous rendre la navigation plus facile. Cette page ressemblera probablement au forum mais avec toutefois  l'avantage de conserver une trace écrite. Les nouveaux venus dans notre mouillage virtuel pourront ainsi les consulter à loisir. Pour que cette page gagne en intérêt, il est souhaitable que vous apportiez tous votre expérience dans les différents domaines. Il ne tient donc qu'à nous de l'alimenter. Vous pouvez joindre la personne concernée (questions et réponses), il suffit de cliquer sur le prénom. Encore une fois, puisque l'occasion m'en est donnée, je tiens à vous remercier toutes et tous de votre participation, la vie et surtout l'intérêt de ce site en dépendent.


osmose

A propos d'osmose je vous conseille un excellent ouvrage tout en couleur "Entretenir le polyester" de Jean-Philippe Malice aux éditions Guide Expert Voiles, Voiles et Voiliers. Pour un prix modique de 14,50 euros (95 F), il traite des résines, antifouling, gelcoat et osmose. Un ouvrage qui devient vite indispensable pour conserver son Sangria comme au premier jour. Par ailleurs il y a un comparatif fort bien fait dans le numéro 351 de "Voiles et Voiliers" (mai 2000) sur 22 antifoulings et un très bon article sur l'osmose intitulé : "Ce qu'il faut savoir, ce qu'il faut faire" dans le numéro 360 (février 2001) Pascal

HélèneJ'aimerais avoir un conseil d'expert sur le Sangria. Avec des amis nous envisageons d'acheter un sangria GTE de 1979 mais il a des traces d'osmoses depuis 2 ans environ d'après le propriétaire. Nous allons le faire expertiser pour en savoir plus. Mais on ne sait pas à quel point et à quelle vitesse l'osmose attaque la coque d'un bateau, si un traitement vaut le coup ... Tous vos conseils et remarques sont les bienvenus !

Christophe : L'osmose est indéniablement un problème sérieux et à surveiller. Sa présence ne doit cependant pas effrayer à l'extrême et être systématiquement associée à des risques d'altérations structurelles de la coque graves. Seules des détections de foyers d'osmose très nombreux, denses et volumineux (souvent très visibles à l'œil nu), peuvent se traduire par des amorces de fissures profondes et par des possibilités de propagation, qui plus est si le bateau est négligé et peu surveillé. A mon humble avis, l'approche d'Hélène est la bonne. Un expert pourra lui donner un avis sérieux sur le sujet. Je me permets en plus de faire les commentaires suivants, basés sur mon expérience:
1- Un rabotage complet du gelcoat est bien sûr le meilleur traitement si l'on veut repartir avec une coque à neuf. Cette réparation est la plus fiable et la plus sérieuse, mais malheureusement la plus onéreuse et demande du temps (car il faut plusieurs mois pour faire sécher le bateau dans un lieu sec si l'on veut faire un travail sérieux). Tout dépend du budget d'Hélène, du type de navigation qu'elle souhaite effectuer avec son Sangria et du nombre d'année qu'elle souhaite conserver son bateau. A long terme, l'investissement peut être valable, surtout comme argument de revente par la suite.
2- Hélène peut aussi échouer le bateau ou demander une levée sur sangles pour examiner la coque à l'œil nu après un coup de Karcher. Observer la densité de bulles visibles et surtout leurs emplacements (concentrer les observations sur les zones sensibles comme la jonction quille / coque compte en plus qu'il s'agit ici d'un GTE. Ne pas oublier non plus les abords de l'axe de sortie du safran).
3- Dans bien des cas, des traitements ponctuels suffisent si les points d'osmose sont peu nombreux, surtout sur une unité ancienne. Mon premier voilier (un Jouët de 1975) avait quelques cloques isolées. Je les ai traités une par une. Cette technique à l'avantage de stopper les point d'osmose les plus flagrants. Elle est plus économique et la réparation peut-être réalisée par le commun des mortels. Par la suite, j'ai continué à utiliser un antifouling de bonne qualité, auto-érodable, qui j'appliquais en deux couches systématiquement tous les ans au printemps. J'ai gardé ce bateau 3 ans et je n'ai pas remarqué d'évolution significative du phénomène. Mes réparations sont restées étanches.
4- Enfin, gardons à l'esprit la construction robuste et traditionnelle des Sangria, qui même légèrement osmosée, promettent encore de belles années de navigation. Quelqu'un connaît-il des unités de 25 ans qui sont d'origine et qui ne le sont pas..?
Les commentaires ci-dessus ne sont bien sûr pas paroles d'Evangile, ils résultent de ma propre expérience et sont loin d'être exhaustifs.

Osmose or not osmose ? de Denis sur le forum : Je souhaite acheter un Sangria GTE de 74. Y a t-il beaucoup de chances pour qu'il soit cloqué (osmose) ? Quelles sont les principales choses à demander lors de l'acquisition ? Faut-il obligatoirement le sortir de l'eau avant acquisition ? Dois-je faire passer un expert ?
réponse de Yohann : Une sortie de l'eau est indispensable pour voir si présence d'osmose ou non. Demander si le bateau a subi un traitement préventif anti-osmose. La sortie de l'eau permet de vérifier également quille (et surtout la liaison quille-coque), safran, et arbre d'hélice.

une autre d'Arnaud : En bref, sur des bateaux de cette âge là il n'est pas sûr que tu voies des cloques dues à l'osmose. En effet le gelcoat de cette époque et poreux de nature et la fibre a pu absorber de l'humidité sans pour autant que cela soit visible ; de toute façon le sangria a une tel épaisseur de fibre que tu ne crains pas grand chose (mais regarde quant même). Soit attentif à la fixation de l'aileron, du safran, et du leste (la jonction doit être nickel, pas de rouille). Pour l'expert a toi de voir, moi je suis pour, mais attention cela ne te donnera aucune garantie (il suffit de lire la première ligne d'un rapport pour s'en rendre compte). Regarde bien le mat (l'oeil dans la gorge), il doit être droit. Un peu de cintre vers l'arrière c'est possible mais sur les cotés attention (flambage). Vérifie bien les varangues, soulève les plancher (pas de fissures) et regarde le pied de mat à l'extérieur et à l'intérieur (pas d'enfoncement) et en marchant sur le pont, celui-ci ne doit pas être mou.

antifouling

Matthieu : Au cours du voyage jusqu'à Pornichet nous avons eu quelques incidents : le génois s'est déchiré et le bout de rail d'écoute s'est cassé.
En découvrant ton site, je me suis demandé si par hasard tu n'aurais pas d'astuces à me communiquer. Je voulais aussi te demander quel type d'antifouling tu utilises, et en quelle quantité.

Valérie et Patrice : Nous envisageons après l'été un traitement de la coque qui présente un cloquage osmotique sur toute la surface immergée. Bien que déjà bien documentés nous serions intéressés à avoir quelques conseils d'autant plus précieux s'ils concernent le traitement d'un Sangria , notamment  la technique employée pour la mise à nu de la coque ( sablage , rabotage, les deux), le temps de séchage nécessaire, les produits employés et les quantités utilisées pour le traitement. Si vous êtes passés par un professionnel quel a été le coût de l'opération.

Bernard : Si le génois s'est déchiré et que le rail d'écoute s'est arraché, c'est que vous étiez bordés à mort et que le tissu de la voile ainsi que les fixations du rail dans le gelcoat étaient vieillissants, donc apprendre à régler la tension de la voile avec les pennons qui doivent être horizontaux soufflés par le vent et peut-être que le génois aurait dû être affalé et remplacé par un inter ou foc au vu de la force du vent.

Jean : Attention lorsqu'on achète un bateau d'occasion aux voiles sur enrouleur qui sont restées à poste plusieurs années... Une bande U.V. et une utilisation occasionnelle préserve le tissu mais pas les coutures de la chute. Celles-ci se transforment en poussière dés qu'elles raguent (sur les barres de flèches par exemple).
En ce qui concerne l'antifouling, j'achète le mien chez un grossiste Soloplast et 2,5 litres suffisent (un pot coûte environ 300 F). Attention à bien nettoyer auparavant. Passé en janvier, il tient le coup jusqu'en août. Je gratte alors au mouillage avec une brosse nylon ce qui fait travailler un peu mon apnée ! Basé en Méditerranée, l'eau est accueillante pour ce genre de boulot. A vous lire (bout de rail d'écoute cassé !) j'ai l'impression que votre bateau n'a pas été maintenu avec un maximum de soins depuis plusieurs année. Je vous recommande de réviser le gréement sérieusement, ainsi que toutes les vannes et le presse-étoupe le cas échéant. Attention au moteur si vous avez un RC essence.

Pierre-Alain : L'antifouling sera à choisir en fonction de la région de navigation, du type de navigation et la fréquences des sorties. Pour des sorties régulières en Méditerranée, j'ai opté pour un antifouling érodable. Son avantage est qu'il laisse normalement une carène toujours propre. Lors du carénage, il ne nécessite pas de ponçage, simplement un coup d'éponge avec de l'eau. Son inconvénient, c'est qu'il est moins performant en action chimique pure. Donc si on ne sort pas fréquemment, on repasse plus qu'avec un antifouling dur.

corrosion de la quille

de Jean-Claude (forum) : Décaper avec un flap (sorte de disque abrasif a lamelles) jusqu'à enlever toutes les couches. Attention bien se protéger car ça vole partout. Bien gratter la liaison quille coque pour refaire un joint silicone ou autre matière. imprégner les traces et piqûres de rouille avec du Rustol qui va pénétrer. Laisser sécher. Passer une couche d'impression polyuréthane.tu peux faire après un mastic bi-composants pour lisser la quille. Poncer rapidement gros grain. Passer un anti-fouling dur. La fonte est poreuse par nature et l'eau de mer est entrée dans ces porosités. Il n'est guère possible de neutraliser à 100%. bon courage mais après vous serez tranquille pour dix ans.

de Christophe (forum) : Les boulons de quilles se changent tous les trente ans, pas besoin de les vérifier donc car une vérif visuelle ne serait en rien une preuve de santé de ceux-ci... Pour la rouille, il suffit de poser une anode de quille. lorsque j'ai voulu régler ce problème qui prenait des proportions impressionnantes, c'est ce que j'ai fait: une bonne grosse anode ronde à l'arrière en bas de la quille. Prenez l'anode la plus grosse possible (c'est du bon poids, bien placé) car en plus elle durera plus longtemps. Pour la poser, un bricoleur débutant suffit : on perce la fonte à la perceuse même si ça parait étonnant de faire ça (!) ( facile à faire).

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le safran (non, pas l'épice)

Eric : Après recherches et grâce au forum, je sais maintenant que le problème de safran sur le SANGRIA est connu. Le safran est constitué d'une tige en inox de 30mm sur laquelle sont soudées 3 plaques en inox. Ces plaques en inox sont prises en sandwich par du contreplaqué marine travaillé pour réaliser la forme du safran. Ce qui se passe, c'est que les soudures des plaques en inox se cassent. J'ai donc ouvert le safran en décollant les 2 plaques de bois (attention, il y a des vis) et fait ressouder les parties cassées. Ensuite résine, et traitement bois pour le rendre étanche. Je compte expliquer dans le détail ce que j'ai fait ainsi que les plans du safran que j'ai relevé pour les mettre sur le site. Ce défaut étant fréquent sur le sangria, je conseille aux navigateurs de s'équiper d'un serre joint avec 2 bouts à bord. Si ça casse en mer, il suffit de monter le serre joint sur la pelle et de barrer avec les bouts.
PS: j'ai sorti mon safran en eau au ponton sans aucune difficulté. C'est plus facile que de creuser un trou de près d'un mètre pour le sortir. A bientôt pour la suite.

Pierre sur MAD AVEL, suite au propos d'Eric au sujet du safran
(texte et photos Pierre Lacombe)

Ayant cassé la partie basse, au moins sur le modèle que j'ai et je pense qu'il y en a d'autre, j'ai dû remousser le bas en forme et il n'y a pas de contreplaqué dedans n'y en haut ni en bas, c'est de la résine et fibre de verre. Voici des photos de l'oeuvre en court de réparation.



en complément de ces photos de safran, la nouvelle pièce qui maintient le safran dans sa partie inférieure. Voilà, maintenant place au plaisir et surtout à la navigation.

 

Michel sur OCEAN ZERO

Je vais essayer de formuler l'explication du safran ! il faut dire que je m'etais basé sur les infos du site et que la "bête" n'est pas identique. La pelle n'est pas en contre-plaqué mais en stratifié, la tige fait 28 mm au lieu de 30, les pattes supports sont doubles. Par ailleurs, de chaque coté de la tige, les plaques supérieures sont plus basses. Le défaut était un mauvais alignement de la barre par rapport au safran du à un mauvais perçage. Le remède : refaire les perçages.

Je joins le croquis corrigé du site (clic gauche pour voir, droit pour le télécharger)

- télécharger plan du safran (format .pdf de 18 ko) . Ça devrait aider ceux qui rencontrent des problèmes avec le leur.

béquillage et échouage
articles et photos d'Anne-Marie GUILLOUX sur MARIAVAH

 

Échouage classique

Je pratique l'échouage assez souvent en raison des forts marnages de la Manche et de certains mouillages abrités qui découvrent complètement à marée basse. Voici les conseils que je peux donner :
- Ne pas échouer s'il y a du ressac ou des vagues : le voilier saute alors sur sa quille, qui n'est pas faite pour ça.
- Choisir un terrain plat sans caillou ou rocher
- Le meilleur sol possible est le sable ferme.
Il faut savoir que le Sangria a quand même un défaut. A l'échouage il a tendance a piquer du cul, jusqu'à se stabiliser avec l'aileron ailleurs sur le sol, ce qui fait déjà une sacrée pente. Ce défaut se révèle surtout sur un sol mou. Il n'est pas possible de béquiller sur une cale, les béquilles étant plus courtes que la quille.
- Dans les zones à courant, l'idéal est de mouiller avant- arrière, afin d'éviter qu'à la renverse le bateau n'évite et racle ainsi quille et béquilles sur tous les obstacles qui se situeront sur sa trajectoire en arc de cercle. Cela n'est évidemment possible que si les autres bateaux sur la zone sont également amarrés avant arrière.

 

   

Échouage contre un quai

Il y a une autre technique pour le carénage, c'est l'échouage contre un quai.
- Vérifier l'état du sol. Inutile d'échouer sur fond de vase, voir également les obstacles qui pourraient s'y trouver.
- Amarrer le bateau avec une pointe avant et une pointe arrière. le plus pratique est de régler les amarres depuis le quai, lorsque le voilier descend.
- Mettre un peu plus de poids du côté quai afin que le bateau s'y appuie légèrement (ex: canot de sauvetage, annexe) et placer les pare battages assez haut.
Frapper la drisse de grand voile sur le quai et la tendre au fur et à mesure que le bateau descend, afin d'éviter que le voilier ne penche du mauvais côté
Après une mésaventure, j'évite lors d'un échouage à quai à Tréguier de monter et descendre de MARIAVAH lorsqu'il est posé. Il y a en effet une pellicule d'environ 5 cm de vase sur la cale et la quille a glissé de plusieurs centimètres jusqu'à ce que les haubans viennent s'appuyer sur le haut du quai. Heureusement la glissade s'est arrêtée là !
N.B. : Tout ce discours est valable pour une quille classique. Je dénonce toute responsabilité en ce qui concerne les quilles à bulbe ou autre bizarrerie.

 
     

YOHAN-URAK, à Sète sur ses béquilles
texte et photo de Raynald Bureau

C'est pratique de poser le Sangria sur béquilles pour caréner, mais attention il faut ajouter des supports à l'arrière. J'ai percé la coque sous le liston et stratifié un renfort et un écrou dans les coffres, un étai de maçon modifié et hop... ça tiens même par fort mistral. Désolé, je ne peux donner les dimensions  exactes car je ne suis pas sur place, mais il faut que ce soit réglable pour pouvoir mettre le bateau bien droit et pour compenser les différences du sol ou des cales (indispensables sous la quille). Sur la photo, l'étai de maçon placé à l' avant n' est pas nécessaire, surtout si vous n'avez pas de bout-dehors. Besoins de détails ? écrivez moi.

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divers

Michel : Je possède un sangria depuis 3 ans et je souhaite m'équiper d'un radeau de survie. Mon problème est de trouver l'emplacement idéal sur le bateau et le type de matériel le mieux adapté (Sac ou container). Merci pour vos conseils.

Bruno : Il n'y a pas d'emplacement idéal la mienne (classe V) est en container et rentre dans le coffre arrière d'un sangria NV et heureusement que je n'ai jamais du m'en servir car pour la sortir de la dedans pas évident.

Benoît : Je navigue depuis peu avec un heureux propriétaire d'un sangria... qui nécessite néanmoins un petit coup de jeune. D'abord pour refaire le vaigrage intérieur ( quel tissu, colle choisir ?). Ensuite pour revoir la disposition de l'accastillage du pont et du gréement. J'aimerai installer un renvois des prises de ris vers le cockpit (actuellement tout revient sur la bome sans doute comme prévu à l'origine). De même j'aimerai faire revenir vers le cockpit les drisses de grand voile et de génois (pour l'instant tout revient sur le mat; il n'y a qu'un winch à la sortie de la drisse de génois). Ceux qui ont fait ce travail ont-ils des astuces ou conseils. Merci de votre réponse.

tractable, le Sangria ? vas savoir ...
(adresse utile : les voiliers transportables)

Jean-Claude : Manquant un peu des thunes nécessaires (grands enfants aux études) je vais donc me mettre en quête d'une presqu'épave et la ramener dans mon jardin pour la retaper avec amûûr. Ma question est : un Sangria peut-il d'une manière très occasionnelle se tracter derrière une auto familiale ordinaire, une Laguna en l'occurrence? Question subsidiaire : combien coûte environ le camionnage et le déchargement de ce bateau sur environ 300 Km, distance de Marseille à la bonne ville de Lyon (http://jean-claude.garnier.net).

Bernard : Si j'avais pu transporter mon ancien Sangria, je l'aurais fait. En effet, il dépasse la largeur autorisée (il fait 2,60 m), on est donc sous le coup d'autorisations particulières se renseigner à la préfecture. Maintenant une Laguna ne m'inspire guère, trop léger vu le poids du bateau une livraison par transporteur coûtera vite un peu moins de 10.000 francs. L'idéal si le moteur marche est de prendre son temps et de le remonter par le Rhône. Il faudra un bon hors bord s'il na pas de diesel in bord.

Christophe : D'abord le Sangria pèse à vide environ 1.750Kg et ne peut reposer que sur une remorque double essieu. La largeur est maximale et pour avoir fait transporté mon Sangria (GTE) par route de St Nazaire à Nantes, l'opération a été effectuée par un transporteur en posant le bateau sur Bers, ceux-ci solidement attachés à la structure de la remorque, et en le voyant comme cela, je me suis dit que je me serai mal vu rouler en VL avec tout ça derrière;-)

Bruno : Le sangria fait plus de 2m50 de large et en principe ne peut pas voyager derrière une voiture. En  plus la pauvre voiture... le sangria est lourd...

Max ? : J'ai fais transporté mon sangria il y a 2 ans de La Baule aux Sables d'Olonnes, cela m'a coûté 1700 FRS + 500 Frs de grutage.

les eaux noires ? quelles eaux noires ?

Catherine : Une petite question me travaille et j'espère que quelqu'un pourra y répondre: j'ai entendu parler de l'obligation, pour les bateaux de plaisance, de récupérer les eaux noires. Est ce une obligation pour tous les habitables? Peut on éviter cette obligation car l'installation de ce système me parait difficile sur un bateau comme le notre.

Laurent : Peut être que cela fait référence aux dispositions européennes. En effet les toilettes devront être équipées d'un réservoir que l'on videra a l'arrivée au port comme sur les camping cars, mais ceci concerne les nouvelles unités et non les anciennes...

Sébastien : C'est une obligation qui existe dans un nombre croissant de pays afin de protéger le littoral, notamment l'été... Pour l'instant le sujet reste à l'étude pour la France et nul doute que cela va arriver dans un futur proche. Il est question par exemple de limiter l'accès aux îles de Porquerolles aux seuls bateaux possédant ces fameuses boites à "eaux noires". Voila ce que je sais sur le sujet mais les choses peuvent avoir changé récemment mais cela m'étonnerait.

Dominique : Si les eaux noires dont tu parles sont produites par notre petit transit intestinal préféré, en ce qui me concerne, je n'en n'ai entendu parler qu'en Méditerranée (peu de courant aux abords des ports, entre autre). En ce qui concerne les côtes de Bretagne ou zone Atlantique, il y a évidemment interdiction formelle de faire actionner la pompe au ponton. Par contre, en mer il n'y a, à mon sens, pas de souci à se faire.

le certificat restreint de radiotéléphoniste

l'ANFR : l'Agence Nationale des FRéquences, précise que la redevance VHF est suspendue (et non supprimée) depuis le 1er janvier 2003. Ceci en attendant une éventuelle décision du ministère concerné.

le 1616 : jusqu'au 30 septembre, un numéro unique le 1616, permet de contacter le CROSS depuis son portable. A titre expérimental et sur 3 départements : le Morbihan, la Charente-Maritime et le Var. Un numéro utile aux plaisanciers qui partent sans VHF, aux familles à terre ou aux témoins d'accidents d'accéder facilement au CROSS. Mef, ce n'est pas un numéro d'urgence et ce moyen ne se substitue pas à la VHF et son canal 16.

Le titulaire du Certificat Restreint de Radiotéléphoniste (CRR) peut utiliser toute installation radio téléphonique ne comportant pas d’émetteur à synthétiseur libre, il est obligatoire pour l’utilisation d’une VHF.
Le service radio téléphonique maritime permet :

  • les radiocommunications de correspondance publique, établies avec un correspondant à terre ou un navire
  • la transmission et la réception de messages ordinaires (radiotélégrammes)
  • les radiocommunications entre navires et autorités portuaires
  • les radiocommunications entre navires
  • la transmission et la réception de messages de sécurité

Le Certificat Restreint de Radiotéléphoniste est délivré par France Télécom, agissant pour le compte du ministère chargé des télécommunications, après passage d’un examen. Pour l’inscription à l’examen, le candidat effectue une demande d’inscription au secteur maritime de son choix. L’examen comporte une interrogation sur la réglementation des radiocommunications et l’alphabet international ainsi que sur l’électricité et la radioélecricité.

18.11.03 : message de Jean-Claude Larousse : Je viens de passer le CRR (Certificat Restreint de Radiotéléphoniste) avec succès, c'est facile après avoir lu le fascicule et répondu aux 40 questions à choix multiple. C'est un agent de l'Agence Nationale des Fréquences qui fait passer l'examen, il nous a confirmé que tout était gratuit. J'ai acheté un poste VHF RO 4500 de Navicom avec système ASN ou DSC. Ce système permets l'envoi d'une détresse par l'appui d'un seul bouton. J'ai demandé a l'ANF la licence d'utilisation (gratuite) de cet appareil ; Un N° MMSI m'a été attribué qui permet l'identification du navire. Ce N° est rentré dans la VHF. Ce système permets donc :
- d'envoyer une détresse  par un non-initié (votre tendre épouse ou copine) par la simple pression sur un bouton.
- la VHF étant couplée au GPS celle-ci envoie la position du bateau.
- le nom du bateau est transmis puisque contenu sur une ROM dans la VHF.
- vous pouvez programmer des messages tout fait sur l'incident survenu (mayday, pan pan ou sécurité).
- Il permet de contacter directement un autre bateau équipé d'un système identique et possédant un N° MMSI en déclenchant une sonnerie de type téléphone très puissante sur le bateau appelé. Cette liaison est discrète et filtrée.
J'ai posé la question au représentant de l'ASF : comment peut-on faire l'essai d'une détresse automatique avec ce système ? Il m'a dit qu'il ne fallait surtout pas le faire soit même. Ce doit être le vendeur qui doit non seulement le configurer, mais aussi faire l'essai de détresse. Si vous acheter un appareil ASN, obligez donc le vendeur à faire cette mise en service. Moi je me suis fait avoir car le prix de la mise en service n'était pas compris. Le représentant de l'ASF de DONGES 44 s'est proposé pour me faire cette vérification et cet essai gracieusement lors d'un déplacement au port Des Minimes à La Rochelle. Comme quoi les gens de l'administration parfois ...

matériels de survie

- question posée par Alain : L'un d'entre vous peut il me donner le budget à prévoir pour une survie (coût des révisions au bout de trois ans et des visites annuelles) ?

- réponse de  Christian sur SAMSARA qui cite en exemple (prix en décembre 2003) : Pour un classe V de marque Eurovinyl la visite est de 890 Fr (136 €) hors consommable (piles, joints, etc...). La pyrotechnie est de l'ordre de 500 Fr et le contrôle et reépreuve de la bouteille (tous les 5 ans) est d'environ 800 Fr.

 

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téléchargement

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- télécharger clip vidéo (format .mpeg de 961 Ko) sur les risques liés au gonflage d'un canot de sauvetage.

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